Méchant look technologie omniprésente intérieur cuir qui tient plus du salon que dÂ?un habitacle de voiture motorisations savamment peaufinées et dotation de série digne dÂ?une liste dÂ?options Porsche le X6 grimpe encore en gamme. Et sÂ?il reprend avec bonheur des moteurs existants (tous annoncés plus sobres et plus performants cela va de soi) il partage sa plate-forme avec celle du dernier X5 dont il reprend aussi les grandes lignes intérieures. Surtout le X6 nÂ?est plus vraiment un SUV le savant marketing BMW ayant décidé dÂ?inaugurer la catégorie des SAC soit Sport Activity Coupé. On ne rit pas ! Essayé en Caroline du Sud à deux pas de lÂ?usine de Spartanburg où sont fabriquées toutes les BMW estampillées X hormis le X1 nous découvrons dÂ?abord le X6 à allure modérée. Si le gabarit change peu (491 m au lieu de 488 m) lÂ?habitabilité progresse de même que la modularité avec une banquette arrière fractionnable en trois parties dès le premier prix.

LÂ?appel de gamme nÂ?augmente dÂ?ailleurs que de 600 Â? par rapport au précédent tout en adoptant les diffuseurs dÂ?air latéraux lÂ?écran central de 102 pouces et le Pack Safety (alerte lignes blanches dÂ?angle mort et anticollision à basse vitesse avec freinage dÂ?urgence automatique) mais il perd au passage le contrôle dynamique de la transmission Â??différentiel arrière vectoriel qui répartit judicieusement le couple aux deux roues pour plus dÂ?agilité notamment?Â? désormais en option. Notre version M50d dispose de tout ça dÂ?office avec en prime la direction active (DirectDrive) les suspensions pilotées (pneumatiques à lÂ?arrière) et lÂ?antiroulis actif. En roulant normalement on ne peut se rendre compte de lÂ?efficacité de toutes ces aides. On apprécie cependant déjà une insonorisation très honnête (moins de lÂ?extérieur) même si lÂ?accent mazout reste présent et un confort ferme mais vivable sur route si lÂ?on considère les roues de 20 pouces peu enclines au moelleux.

Surtout lÂ?ensemble moteur-boîte est exceptionnel. On a beau pester contre le diesel moins noble quÂ?un V8 essence il faut reconnaître à celui-ci sa bonne éducation ainsi que des accélérations et relances décoiffantes. Les 52 s pour passer de 0 à 100 km/h sont probablement réelles et à rapprocher des 51 s du plus léger (500 kg de moins) break 335i xDrive essence de 306 ch. Un six-en-ligne en superforme avec trois turbos qui répartissent le couple consistant sur une large plage de régime. Ajoutez la boîte ZF à convertisseur bichonnée par son électronique pour des passages rapides doux capable de sÂ?adapter aux changements de type de conduite (notamment en jouant avec les différents réglages proposés Eco Comfort Sport et Sport +) et vous obtenez ce quÂ?il faut pour véhiculer dignement les 2.260 kg annoncés. Nous avons pu malmener le X6 sur les pistes dÂ?essais de lÂ?usine BMW ainsi que sur des routes exigeantes proches des montagnes avoisinantes.

Si cette transmission intégrale bardée dÂ?électronique et de systèmes sophistiqués pour maintenir lÂ?allemand dans le droit chemin fait des miracles en prodiguant une adhérence excellente et une agilité étonnante de la part dÂ?un tel SAC (ils lÂ?auront cherché) le poids arrive fatalement à ses fins lorsque votre conduite se fait trop rapide. LÂ?avant devient alors fuyant avec un train arrière peu mobile qui ne permet pas dÂ?enrouler naturellement les virages et des freins qui sÂ?ils tiennent plutôt bien le coup chauffent rapidement. Rien de surprenant de la part dÂ?un tel mastodonte. Cela dit le X6 accepte lÂ?exercice en demeurant toujours sûr même totalement privé de lÂ?antidérapage. Sportif dÂ?appellation le bavarois nÂ?en est pas moins adapté à la famille comme aux longs parcours. On y est bien aux places arrière le coffre est accueillant et la puissance généreuse gommera le surplus de poids dÂ?une tribu de quatre avec sacs de golf et bagages.