Par rapport à la Série 1 Cabriolet quÂ?elle remplace cette 2 a revu à la hausse toutes ses dimensions : + 72 mm en longueur + 26 mm en largeur + 2 mm en hauteur et + 30 mm pour lÂ?empattement. Cette compacte découvrable de 443 m vient donc se caler sur sa rivale désignée lÂ?Audi A3 Cabriolet (442 m) et sÂ?éloigne un peu dÂ?une autre bourgeoise la Volkswagen Golf Cabriolet (427 m). Outre ces millimètres gagnés sur sa devancière les proportions revues (long capot moteur ceinture de caisse basse et parfaitement rectiligne porte-à-faux courts poupe large et épaules musclées) octroient à cette Série 2 une ligne élancée nettement plus élégante. Du coup on peut vite tomber sous le charme surtout quand ce cabriolet a remisé sa toile à lÂ?insonorisation renforcée (option chez Audi) dans son logement via une simple pression sur un bouton. Couvre-chef en place BMW promet une baisse de 5 dBA à lÂ?avant et 7 dBA à lÂ?arrière. Ce qui est beaucoup car 3 dBA équivalent déjà à 50 % de bruit en moins.

Nous aurons bientôt lÂ?occasion de le vérifier sur nos bases de Montlhéry grâce à notre protocole de mesures ISO. Néanmoins lors de ce premier essai effectué sur les routes du Texas près dÂ?Austin cette Série 2 nous a démontré quÂ?elle maĂ®trisait bien les bruits aérodynamiques. Contrairement à nombre de cabriolets nous nous sommes aperçus en effet quÂ?il était inutile de forcer la voix pour converser normalement en configuration coupé. En fait à bord de cet intérieur qui encore une fois ne désorientera pas le moins du monde les inconditionnels de la marque à lÂ?Hélice le seul intrus qui se fait remarquer sur cette highway où nous cruisons à près de 80 miles par heure (129 km/h) sÂ?avère le bruit de roulement des pneumatiques 205/50 R 17 chaussant de série notre 228i Sport. Un ronron déplacé qui remonte jusque dans lÂ?habitacle par ailleurs soigneusement présenté rangé et bien fini. Un faux pas vite excusé tant on passe de bons moments aux commandes de cette Série 2 étêtée.

Et il nÂ?est pas nécessaire de conduire comme Fangio. Rouler tranquille (ou pas !) en binôme à ciel ouvert avec les vitres remontées et le filet antiremous en place Â? hélas optionnel Â? est un réel plaisir. Si la musicalité du quatre-cylindres de cette 228i nÂ?est pas transcendante le 2.0 turbo BMW de 245 ch et 350 Nm de couple (dès 1.250 tr/mn seulement) associé ici moyennant supplément à la boĂ®te automatique à huit rapports sport dotée de palettes au volant et de la fonction de départ type F1 (Launch Control) procure un tempérament racé à ce cabriolet. Au point de quasiment faire oublier ses 1.630 kg (1.505 kg pour lÂ?Audi A3 1.8 TFSI 180 S tronic) soit 170 kg de plus que le Coupé. Moteur à lÂ?avant répartition des masses 50/50 idéale cette propulsion se montre équilibrée et efficace. Notre 228i Cabriolet était il est vrai full options. Outre le plein dÂ?aides à la conduite livrées de série notre modèle disposait de la suspension SelectDrive à amortissement pilotéÂ? assez confortable en mode Confort et nettement plus ferme en Sport et Sport+ mais avec un roulis mieux contenu Â? ainsi que de la direction DirectDrive à démultiplication variable très incisive.

Sportive dans lÂ?âme cette 228i Cabriolet (3.800 Â? plus chère que le Coupé malus et équipement compris tarif avril 2015) sait aussi être agréable à vivre habitabilité et volume de coffre étant très acceptables. Qui plus est aucune vibration parasite ne vient contrarier le confort ni faire ressortir un manque de rigidité du châssis (augmentation de 20 % comparée à la Série 1). Comme à lÂ?accoutumée les deux passagers arrière sont les moins bien lotis malgré un empattement supérieur à celui de la Série 1. Outre éole qui sÂ?invite davantage dans